vendredi 29 novembre 2013

SAFRAN : Retraite ‘’chapeau’’ pour les hauts dirigeants du Groupe. Simplement scandaleux !


Retraite ‘’chapeau’’ pour les hauts dirigeants du Groupe.
Simplement scandaleux !


De quoi parle t-on ?

Une retraite-chapeau est une retraite financée intégralement par l'entreprise elle est exonérée de cotisations sociales et de CSG. Le montant des pensions est garanti sur la base des trois derniers salaires (primes comprises).Ce n’est pas un capital que l’entreprise verse, d’un seul coup, au départ du dirigeant/cadre. C’est une sorte de rente, versée à partir du moment où la personne touche sa pension du régime de base. Son montant est fixé à l’avance (forfait, pourcentage du salaire en fin de carrière…).

Conseil d’administration Safran

Malgré l’opposition des 2 administrateurs salariés, la Direction Générale a fait valider par le Conseil d’administration de SAFRAN un dispositif de retraite supplémentaire, appelée communément « retraite chapeau », pour les cadres hors-statut de SAFRAN, soit environ 380 directeurs.

Pourtant rejeté par l’Assemblée Générale SAFRAN de mai 2012  le projet est remis sur la table 18 mois après !

Les 3 raisons invoquées par la Direction Générale SAFRAN

  • D’autres entreprises du CAC 40 le font déjà !
 
Cela conduit à des inepties : la cohésion sociale, et finalement l’efficacité globale de notre Groupe, vont être sérieusement mises à mal ! Que dire de la valeur d’exemplarité  et des valeurs prônées par le Groupe ?

Les salariés suivront–ils aveuglément les consignes données par des dirigeants qui piochent copieusement dans la caisse pour leur propre intérêt?

  •  Par une pension de retraite plus élevée, inciter au départ certains ‘dirigeants qui s’accrochent à leur poste alors leurs conditions de liquidation de  retraite sont réunies.

Pendant ce temps, SAFRAN et les sociétés du Groupe prennent  moins de précautions pour les salariés  et continuent à gérer la fin de carrières à coup de ruptures conventionnelles avec passage par la case ‘Pole Emploi’ (aux frais de la collectivité) !

  •   Favoriser la venue à SAFRAN de ‘’hauts potentiels’’, qui seraient indispensables au développement du Groupe et pour lesquels les conditions actuelles offertes par SAFRAN seraient ‘insuffisamment attractives’…

De qui se moque t-on ? Nous doutons fortement que la motivation essentiellement pécuniaire  soit source d’efficacité et de cohésion! De vrais « hauts potentiels », il y en a certainement au sein du groupe SAFRAN qui ne demandent qu’à accéder aux postes de direction !
 
Au final, pour quelques privilégiés, un coût énorme sur le dos des salariés

Le système doit théoriquement bénéficier à environ 380 cadres dirigeants. Tout cela coûtera plusieurs millions d’Euros par an.
 
   Une injustice intolérable !
Dans le même temps la Direction générale SAFRAN :
 
  • refuse d’allouer 1 million d’Euros à l’abondement du PERCO (ce qui permettrai de  le ramener au niveau de 2012)
 
  •  refuse de discuter, comme l’a demandé la CFE-CGC, des conditions d’extension de la retraite ARIAL  aux autres catégories socio professionnelles alors qu’elle est aujourd’hui réservée aux ingénieurs et cadres.
 
Dans la gestion des régimes de retraite, les représentants du MEDEF prônent une certaine rigueur, qui se traduit notamment par des efforts demandés aux salariés et retraités : Il faut accepter un allongement des durées de cotisation et une baisse du montant des retraites.
 Il est anormal que certains privilégiés s’en dédouanent aux frais de tous les salariés car cela aura notamment un effet à la baisse sur la participation et l’intéressement. Où est l’exemplarité ?
On peut ajouter que le dispositif assure une retraite proportionnelle au  salaire de fin de carrière. Ce mécanisme très décrié par le MEDEF pour les  fonctionnaires semble ne poser aucun problème à nos dirigeants quand ils décident de se l’appliquer à eux-mêmes.
 
La nouvelle devise du Groupe pourrait être :
«  Faites ce que je vous dis mais ne regardez pas ce que je fais … »
 
 Le Conseil d’administration a été amené à donner un avis alors que tous les éléments d’analyse n’ont pas été présentés. Mode de gouvernance proprement inadmissible !
 
Ce coup de couteau dans le pacte social SAFRAN doit tous nous interroger. La Direction Générale SAFRAN doit remettre les pieds sur terre et ranger son projet au placard !
 La Direction Générale de Snecma réunit un Comité Central d’Entreprise extraordinaire le lundi 2 décembre 2013 à 14heures .Ce sujet est inscrit à l’ordre du jour
Accord Technicien, et ça continue !
 
Nous avons encore trouvé 4 procédures pour lesquelles il est  fait mention de dispositions  qui ne sont pas conformes à l’accord technicien.
·         DES-0049     Recueil du groupe industriel DMS
·         ILS-0409       Filières promotionnelles
·         PRO-0287     Promotions et augmentations individuelles
·         PRO-0300     Promotion au statut cadre
 
Si la Direction des Ressources Humaines  a besoin de conseil en Qualité qu’elle fasse  appel à la CFE-CGC nous l’aiderons mais nous souhaiterions un peu plus de rigueur sur l’application des accords signés, tout le monde s’en portera mieux.
 
Négociations sur l’évolution de carrière des cadres
La CFE-CGC demande à la Direction Générale Snecma de respecter ses engagements et de d’ouvrir avant la fin de l’année, comme elle s’y est engagée et comme elle l’a communiqué,  des négociations sur l’évolution de carrière des cadres.

 


 









 

mardi 26 novembre 2013

SAFRAN : Retraites ‘’chapeau’’ pour les hauts dirigeants


Malgré l’opposition des 2 administrateurs salariés, le Direction Générale a fait valider par le Conseil d’administration de SAFRAN un dispositif de retraite supplémentaire à prestations définies pour les cadres hors-statut de SAFRAN, soit environ 380 directeurs.

Pourtant rejeté par l’Assemblée Générale SAFRAN de mai 2012 - la CFE-CGC  était intervenue lors de l’AG pour le dénoncer – le projet est remis sur la table 18 mois après !

Les 3 raisons invoquées par la DG sont ‘bidon’

1.      D’autres entreprises du CAC 40 le font déjà !

Avis CFE-CGC : comme si un  ‘benchmark’ pouvait dispenser de raisonner dans le contexte propre de SAFRAN et forçait à se comporter en ’mouton de Panurge’. Cela conduit à des inepties : la cohésion sociale, et finalement l’efficacité globale de notre Groupe, vont être sérieusement mises à mal !

2.      Inciter, par une pension de retraite plus élevée, certains ‘’hauts salaires’’ qui s’accrochent à leur poste à partir dès que leurs conditions de liquidation de  retraite sont réunies,

Avis CFE-CGC : Pourquoi des directeurs, à qui SAFRAN a permis une belle carrière et un haut niveau de rémunération, n’admettent-ils pas par eux-mêmes qu’il est juste  de favoriser le renouvellement des générations. Pure cupidité ? Pendant ce temps, SAFRAN prend moins de précautions et continue à gérer la fin de carrières de trop nombreux salariés à coup de ruptures conventionnelles avec passage par la case ‘Pole Emploi’ (aux frais de la collectivité) !
 
3.      favoriser la venue à SAFRAN de ‘’hauts potentiels’’, qui seraient indispensables au développement du Groupe et pour lesquels les conditions offertes par SAFRAN seraient ‘insuffisamment attractives’

Avis CFE-CGC : Ceux qui font passer des rémunérations et avantages excessifs  devant l’intérêt des postes et la carrière professionnelle que peut offrir SAFRAN sont des mercenaires. Nous doutons fortement que leur motivation soit source d’efficacité et de cohésion dans la durée ! Alors, bon vent ! Des vrais « hauts potentiels », il y en a certainement au sein de SAFRAN !

Un coût énorme sur le dos de tous les salariés

Le système doit théoriquement bénéficier à environ 380 cadres dirigeants. En pratique, il va surtout profiter à une vingtaine d’entre eux  qui vont se partager 90% du bénéfice du système, les autres se partageant les miettes.

Tout cela coûtera plusieurs millions d’Euros par an et nécessitera que SAFRAN provisionne plusieurs dizaines de millions d’euros en 2013 !

Une injustice intolérable et une erreur de gouvernance SAFRAN

Dans le même temps, la DG refuse d’allouer 1 million d’Euros à l’abondement du PERCO (ce qui serait simplement le ramener au niveau de 2012) et elle refuse de discuter, comme l’a demandé la CFE-CGC, des conditions d’extension de la retraite ARIAL aujourd’hui réservée aux ingénieurs et cadres positionnés.

§      Dans la gestion des régimes de retraite, les représentants du MEDEF prônent une certaine rigueur, qui se traduit notamment par des efforts demandés aux salariés et retraités : Il faut accepter des baisses de retraite. Il est troublant de constater que certains s’en protègent aux frais de tous (cela aura notamment un effet à la baisse sur la participation et l’intéressement). Où est l’exemplarité ?

On peut ajouter que le dispositif assure une retraite proportionnelle au  salaire de fin de carrière. Ce mécanisme très décrié par le MEDEF pour les  fonctionnaires semble ne poser aucun problème pour se l’appliquer à soi-même…

§      Le Conseil d’administration a été amené à donner un avis alors que tous les éléments d’analyse n’ont pas été présentés. Mode de gouvernance proprement inadmissible !

§      Et que dire de l’Etat qui approuve ce système et accepte finalement qu’une grande part du CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi) qu’il va verser à SAFRAN finance une retraite chapeau pour quelques hauts dirigeants !

Ce coup de canif supplémentaire dans le pacte social SAFRAN doit tous nous interroger. Pour la CFE-CGC, la cohésion sociale de SAFRAN est en danger. La DG doit remettre rapidement les pieds sur terre et ranger son projet au placard !

jeudi 14 novembre 2013

Snecma-Accord Techniciens La suite...


CFE-CGC Snecma


La Direction des Ressources Humaines a publié pendant la période estivale une évolution de  la procédure PRO-0301 «  promotion au niveau 6 ». Date d’application 26/08/2013 …
Suite à cette publication la CFE CGC a rencontré la Direction Générale le 18 septembre  pour lui demander de supprimer cette procédure qui n’a plus lieu d’être, ce qui a été fait le 10 octobre.
Depuis la signature de l’accord technicien la promotion au niveau 6 est désormais similaire aux autres coefficients c’est-à-dire que celle-ci se fait sur simple proposition hiérarchique.
 
à  Il n’y a plus de commission  de passage ni de dossier à monter.
 
La CFE-CGC a évoqué le cas particulier de techniciens  qui ont été promus au coefficient 385 lors de la campagne du 1er semestre  alors qu’ils étaient inscrits dans le processus de passage niveau 6 .
 
Des techniciens « mal promus » au coefficient 385  qui se sont manifestés auprès de notre organisation syndicale ont vu leurs cas réexaminés et bénéficieront d’une promotion au coefficient 405 lors du second train d’augmentation. Deux promotions dans l’année il fallait bien ça pour réparer une injustice flagrante. Mais nous savons qu’il reste d’autres cas à traiter pour l’an prochain
 
La commission de suivi de l’accord technicien s’est réunie le 13 novembre en présence des organisations signataires (CFE-CGC & CFDT) pour un bilan qui n’intègre pas encore les mesures du 2e semestre.
 
En 2012
505 promotions techniciens dont 61 passages niveau 6
Taux de promotion : 13,7%
En 2013 premier semestre uniquement
545 promotions de techniciens dont 107 passages niveau 6
Taux de promotion : 14,5%
 
Compte tenu de ces premiers résultats qui seront améliorés avec les mesures du  2e semestre nous pouvons dès aujourd’hui affirmer que l’accord apporte  une réelle fluidité dans l’évolution de carrière des techniciens
 

Tous les coefficients 395 sont bien passés systématiquement au coefficient 405 au 1er mars. Cela ne doit pas être considéré comme une promotion et ne doit pas empêcher un passage au coefficient 425 l’année prochaine. 

Les mesures salariales du second semestre seront annoncées le : vendredi 22 novembre

 
N’hésitez pas à contacter un représentant de la CFE-CGC si vous rencontrez
des difficultés.