Le 26 février 2013
Résultats SAFRAN en hausse !
Propositions salariales 2013 en baisse !
De qui se moque-t-on ?
Les résultats publiés de
l’entreprise sont historiquement hauts !
Les propositions de la Direction
sont encore à un niveau ridiculement
bas !
Qui sont les « dindons de
la farce » ?
Dernière publication des résultats du Groupe le 21 février :
-->Non
seulement l’année 2012 a été
exceptionnelle, mais cela continuera en 2013 !
RAPPEL Année 2012
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Augmentation Générale
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Augmentation Individuelle
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Augmentation Individuelle
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Total
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ETAM
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1.5%
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0.8% au
1er juillet
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0.8% au
1er octobre
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3.1%
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IC Cadres
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3.1% au 1er
février plus 0.15% de budget spécifique
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3.25 %
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Nota : le budget
spécifique sert à traiter les inégalités Homme /Femme, la mobilité et les
augmentations des jeunes embauchés.
Dernière proposition de la Direction en date du 20
février
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Augmentation Générale
|
Augmentation Individuelle
|
Augmentation Individuelle
|
Total
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ETAM
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1.4%
|
0.75%
au 1er juillet
|
0.75%
au 1er octobre
|
2 .9%
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IC Cadres
|
3 % au 1er
février plus 0.1 % de budget spécifique
|
3.1%
|
Aujourd’hui nous sommes loin
du compte !
Le groupe SAFRAN va bien, très bien même, et nous ne pouvons
que nous en féliciter. Par contre la part reversée aux salariés dans le cadre
des augmentations salariales annuelles se porte plutôt mal et nous ne pouvons
que le déplorer. Dans le cadre des négociations, la CFE- CGC avance ses dossiers mais se heurte à une
direction générale qui se retranche derrière la lettre de cadrage donnée chaque
année par la direction du groupe.
Les propositions faites
aujourd’hui par la Direction Générale sont inacceptables
Demande CFE-CGC
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Augmentation Générale
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Augmentation Individuelle
|
Augmentation Individuelle
|
Total
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ETAM
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1.5%
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0.9% au
1er juillet
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0.9% au
1er octobre
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3.3%
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IC Cadres
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3.2% au 1er
janvier plus 0.3 %
de budget spécifique
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3.5%
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D’autre part, le montant de 0.1 % proposé en budget
spécifique ne permet pas d’augmenter les jeunes ingénieurs et cadres sortis d’école ( 5% d’augmentation individuelle les 3
premières années ). Il faudra ponctionner
le faible montant alloué aux autres catégories. La lettre de
cadrage du groupe n’a pas pris en compte la spécificité de Snecma qui embauche
beaucoup de jeunes.
Ce n’est pas aux
salariés de Snecma de subir le manque
d’anticipation de la direction Safran.
Compte tenu du
faible niveau du programme salarial qui
est imposé depuis plusieurs années la
CFE-CGC propose d’autres sources de compensations :
Performances
record, des actions d’accord !
Il y a quelques années,
l’ensemble des salariés du Groupe a bénéficié de l’attribution de 100
actions gratuites.
Compte tenu de la forte contribution de Snecma aux bons
résultats du Groupe (70%), l’attribution d’actions gratuites serait un juste
retour des efforts faits par les salariés et cela complèterait la pauvreté des montants proposés dans la cadre des NAO.
C’est une mesure qui pourrait être reconduite chaque année
et modulée en fonction des résultats de la société.
LA CFE-CGC demande l'attribution d'actions gratuites aux salariés de Snecma.
Le « Bonus » ça donne du
tonus !
Malheureusement pas pour
tout le monde !
Aujourd’hui seules
quelques catégories privilégiées bénéficient d’un bonus.
Il
est payé, au titre d’une année N, sur la paye du mois de mars de l’année N+1
(après l’arrêté des comptes).
Il
est calculé selon 2 niveaux de performance :
1/Performance de la Société (3% sur une base 10%)
• Composante EBIT pour 50 % de la note
• Composante Cash flow libre h- libre pour 50 % de la
note
2 /Performance Individuelle (7% sur une base 10%)
• Objectifs définis lors de l’entretien annuel
• Idéalement 5 objectifs, dont 1 de management (ex. réalisation des
entretiens individuels, baisse du taux d’accident du travail,…)
Les bénéficiaires
sont les cadres supérieurs avec
un montant de bonus qui évolue en fonction des positions.
Celui
ci correspond au minimum à
10% du salaire annuel brut… (Soit plus d’un mois de
salaire)
Cette mesure inéquitable
est en vigueur depuis plusieurs années déjà.
La faiblesse récurrente
du montant des NAO conduit à
accroitre le décalage salarial d’une grande partie des salariés par rapport à
une faible catégorie qui bénéficie d’un
supplément de revenu par l’intermédiaire du bonus.
Loin des mondes utopiques ou dogmatiques, la CFE CGC ne
demande pas la suppression du bonus mais au contraire, pragmatiquement, son
application à d’autres catégories du
personnel.
Cette application étendue
permettrait, entre autres, de fidéliser durablement les jeunes embauchés
sortis d’école qui, après 3 années
d’augmentations individuelles à 5
%, tomberont dans le « pot
commun » des augmentations à faible pourcentage.
LA CFE-CGC demande l'extension de la pratique du bonus aux autres salariés de Snecma.
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